LIVRE : UN FILS DE DJILOR DJIDIACK SE SOUVIENT PREFACE DE PIERRE BASSE

                                                                
Raymond Diégane NDONG
LIVRE : "UN FILS DE DJILOR DIACK SE SOUVIENT"
                                        

 

L’arbre de la place du village : ‘’Ngaan ne ‘’ du nom scientifique Celtia integrifolia (micocoulier africain) de la famille des Méliacées. Cet arbre est amené et planté par le fondateur du village, à la place du village et danq la cour arrière de sa maison . Si celui de la cour est toujours debout,(lieu des libations), celui de la pkace du village était mort. Les habitants du village ont tout fait pour le replanter et nan, jusqu’à ce qu’il revienne de lui-même il y’a quelques années , en repoussant à quelques centimètres de l’ancien dont la souche et les racines sont encore visibles.

 PREFACE

Raymond Diégane NDONG est économiste, financier, contrôleur du Trésor, comptable privé, comptable analytitique, gestonnaire supérieur de santé et spécialiste en mutualité. Il n’est ni historien, ni géographe, ni ethnologue, mais il a choisi, ici, de faire une monographie de Djilor Djidiack. Cependant, son étude est un travail scientifique parce que précis et bien documenté. Il ne peut pas en être autrement parce que Raymond parle de ce qu’il sait, de ce qu’il maîtrise. Le proverbe sérère ne dit-il pas que ‘‘nul ne peut connaître Kiang mieux que Diombo Kiang qui est habitant de Kiang’’ ? Et Raymond Diégane NDONG est de Djilor Djidiack : il y est né, y a grandi, il parle la langue locale, le sérère. Raymond connait tous les habitants du village et n’ignore rien des coutumes de Djilor, maison après maison. Grâce à lui, nous voyons le village naître et grandir. Sous nos yeux, les carrés se forment, s’agrandissent, se divisent et se subdivisent. Les ruelles s’élargissent à l’occasion d’un lotissement alors que des cases deviennent des bâtiments en dur. Nous connaissons les liens de parenté qui unissent les Djilorois à travers cette étude. etc. Ce livre de Raymond Diégane NDONG pourra servir aux chercheurs spécialistes de la sociologie, de l’ethnologie et de l’histoire : une étude approfondie pourrait être faite ultérieurement par exemple sur les matriclans et les patriclans du village.    

Djilor Djidack qui a vu naître le premier sénégalais agrégé de l’Université, le premier Président de la République du Sénégal Léopold Sédar SENGHOR, sera, à coup sur, mieux connu grâce à ce livre de Raymond Diégane NDONG. L’auteur aura contribué à l’attrait touristique et au développement économique de Djilor Djidiack. Ce sera tout à son honneur ! En lisant le travail de Raymond Diégane NDONG, nous revoyons toutes ces grandes figures qui ont marqué l’histoire de Djilor Djidiack, et d’autres aspects constitutifs de l’Histoire du village:

Ø  d’abord le fondateur du village, Djidiack Sélbé FAYE qui est venu de Nérane accompagné de ses lieutenants et qui fit appel à son neveu Dio Nguessiam BASSE résidant à FAOYE  pour la charge de « diaraf » ;

Ø  les lieux de culte traditionnels et les gardiens des sanctuaires que sont: ‘‘Maƭ né ‘’, ‘Fagapa’’,  ‘’Ndoungougne ou Loungougne’’ et ‘’Ardo’’ à katamag ;

Ø  les lieux de culte religieux : l’église et la mosquée, qui étaient jadis des cases de pierres, sont aujourd’hui des bâtiments en dur ;

Ø  le cimetière particulier qui est commun aux chrétiens, aux musulmans et aux animistes ;

Ø  les différentes parties de la brousse de Djilor Djidiack que sont entre autres: koloundigue, Ɓaxala, Ardianna, khaoul ka, katamag, a  Banna, Diong fa, Ndiem na, Kasnak, Mbind Sekou, Ɓaak nayik ka, Fangambra, Sandootiit, Yooulakhoun, Ɓaak Bullay, Ɓaak ka cafaxa,   Mbel a mak ala, Mbel lissa, Poutpout, Dambaal etc… ;

Ø   les traditions anciennes qui sont toujours en cours à Djilor : mariages, funérailles, la chasse collective (miis), la case des hommes (ndout), l’initiation des femmes, les réunions publiques (khooy) ;

Ø  les lignées maternelles du village  que sont: Xaale (avec ses différentes sous lignées), Yiil, Diofan, Raɓoor, Menguegne, Sagnaneem, Fata fata, etc et les alliances entre lignées ;

Ø  les liens de parenté qui unissent les villageois 

Ø  les jeux, chants et danses qui étaient pratiqués ;

Ø  les classes d’âge qui sont constituées chez les hommes et chez les femmes etc.

 

Pierre BASSE[1]



[1] - Pierre BASSE est natif de Yayème, à un jet de pierre de Djilor Djidiack. Il a grandi dans le même terroir que moi et connait parfaitement les us et coutumes de cette partie de HIERNA que j’ai décrite. Ancien professeur d’Anglais et ancien proviseur de plusieurs lycées du Sénégal, il a été aussi formateur au Département d’Anglais de l’Ecole Normale Supérieure de Dakar. Il est retraité et vit à Dakar. Pierre BASSE est un notable de la lignée « xaalé fud Mee Juuf », et est un des dépositaires de l’histoire et de la culture sérères de la zône Djilor-Yayème. 

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

ROLE DES MUTUELLES SOCIALES DANS LA COUVERTURE SANITAIRE UNIVERSELLE